6 classiques du cinéma qui vieillissent bien
Marc-André Beaulieu
Le cinéma a cette capacité unique de marquer nos esprits et de traverser les générations. Malgré le passage du temps, certains films demeurent incontournables et conservent toute leur puissance émotionnelle et narrative.
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Qu’ils aient 10, 20, 30 ou même 40 ans, ces films continuent de nous captiver à chaque visionnage. Voici donc six œuvres incontournables à ajouter à votre collection, pour les (re) découvrir à volonté.
Voici 6 films marquants:
Danse lascive (1987)

Lorsqu’on parle d’un film ayant marqué plusieurs générations, Danse lascive figure sans conteste parmi les plus emblématiques. Patrick Swayze et Jennifer Grey nous ont totalement charmés dans ce long métrage inoubliable. Et que dire de la célèbre réplique: «On ne laisse pas Bébé dans un coin», sans doute la plus connue du film — devenue culte au fil du temps.
Forrest Gump (1994)

En abordant les répliques classiques de films un peu plus haut, on ne peut passer à côté de «Cours, Forrest, cours!», du film Forrest Gump. Une ne œuvre magistrale qui raconte l’histoire touchante d’un homme atteint d’une déficience intellectuelle légère. À travers ses yeux, on revit des moments marquants de l’histoire américaine, de la présidence de Kennedy à la guerre du Vietnam, en passant par sa traversée épique des États-Unis en courant.
Tom Hanks y livre une performance inoubliable, couronnée par l’Oscar du meilleur acteur en 1995.
À l’ombre de Shawshank (1994)

Souvent considéré comme le plus grand film de tous les temps, À l’ombre de Shawshank nous plonge dans le destin bouleversant d’Andy Dufresne (Tim Robbins), un banquier injustement condamné à la prison à vie pour le meurtre de sa femme et de son amant.
Derrière les murs oppressants du pénitencier de Shawshank, il se lie d’amitié avec Red (Morgan Freeman), un détenu désabusé, mais lucide, qui deviendra son plus fidèle allié. Ensemble, ils affrontent la brutalité carcérale et l’injustice, trouvant, au fil des années, une forme de rédemption et une liberté intérieure que rien ni personne ne peut emprisonner.
Sept (1995)

Ce film profondément troublant nous plonge dans une atmosphère sombre et oppressante, alors que deux détectives, aux personnalités opposées, mènent une enquête glaçante sur une série de meurtres inspirés des sept péchés capitaux. Chaque crime, méticuleusement orchestré, pousse les enquêteurs — et les spectateurs — à confronter les zones les plus sombres de la nature humaine. Avec une mise en scène maîtrisée, un suspense insoutenable et une tension qui monte crescendo, le film nous mène vers l’une des fins les plus choquantes et mémorables de l’histoire du cinéma.
Encore aujourd’hui, Sept figure régulièrement dans les classements des meilleurs films jamais réalisés, tant pour son audace narrative que pour sa puissance émotionnelle.
Le destin de Will Hunting (1997)

Matt Damon incarne Will Hunting, un jeune homme surdoué en mathématiques, mais aussi un rebelle au tempérament imprévisible. Né dans les quartiers défavorisés de South Boston, il a quitté l’école très tôt et mène une vie chaotique, entouré de ses amis d’enfance. Entre bagarres de rue et petits délits, son avenir semble tout tracé vers la prison. Jusqu’au jour où il croise la route de Sean Maguire (interprété par Robin Williams), un psychologue atypique, qui l’aidera à affronter ses blessures du passé et à croire en un avenir meilleur.
Un film profondément touchant et inspirant, qui a su marquer les esprits. Il a été récompensé par deux Oscars en 1998: Meilleur scénario original pour Matt Damon et Ben Affleck, et Meilleur acteur dans un second rôle pour Robin Williams.
Il faut sauver le soldat Ryan (1998)

Très certainement l’un des drames de guerre les plus marquants du cinéma. On y raconte l’histoire du capitaine Miller et de son escouade, chargés de retrouver le soldat Ryan derrière les lignes ennemies en territoire allemand. Le film nous plonge au cœur de l’horreur et de l’humanité en temps de guerre. Ce drame poignant reflète la fraternité, l'engagement, mais aussi à la peur omniprésente qui habitait les soldats durant la Seconde Guerre mondiale.
Avec Il faut sauver le soldat Ryan, Steven Spielberg signe l’un des films les plus emblématiques et les plus visionnés de l’histoire du septième art.