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57e édition du FEQ : «Des revenus en dollars canadiens, des cachets en US» – un casse-tête pour les organisateurs

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Photo portrait de Frédérique De Simone

Frédérique De Simone

2025-07-03T15:26:35Z
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Le coup d’envoi du 57e Festival d’été de Québec (FEQ) sera donné jeudi soir sur les Plaines d’Abraham avec les concerts de Glass Tiger, Richard Marx et la tête d’affiche Rod Stewart.

En entrevue jeudi matin, au micro d’Isabelle Perron sur les ondes de QUB radio au 99,5 FM, le vice-président au contenu et à la direction artistique, Louis Bellavance, s’est montré rassurant quant à la grève des traversiers.

«On comprend que ça va obliger un grand nombre de personnes à planifier leurs transports autrement», a-t-il indiqué à l’animatrice, ajoutant avoir observé une augmentation des déplacements des festivaliers à vélo et par toutes sortes de moyens.

«On pense que les gens vont s’adapter comme ils l’ont fait l’an dernier. Les mouvements de grève en cours peuvent toujours se régler. C’est une journée à la fois. On ne sait pas combien de temps cela pourrait affecter les déplacements des festivaliers», a poursuivi le vice-président au contenu, qui estime que 15% des spectateurs n'utilisent que le transport en commun pour se rendre au FEQ.

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Des revenus en fonction du taux de change

Consommé majoritairement par le public québécois, le FEQ est soumis à une grande part de volatilité quant à ses revenus, selon le vice-président au contenu et à la direction artistique.

Une situation qui s’explique notamment par la différence de devises entre les revenus et les dépenses du festival, ce qui, contrairement à ses homologues européens, n’est pas à l’avantage des événements canadiens.

«Notre compétition en juillet, c’est beaucoup l’Europe, la France et l’Espagne, qui ont des festivals extrêmement performants. Ce sont des gens qui perçoivent des revenus en euros et qui paient des cachets en US. Nous, on perçoit des revenus en dollars canadiens et on paie des cachets en US», a expliqué M. Bellavance sur les ondes de QUB radio.

«Le Festival d’été a toujours su, année après année, prendre des décisions courageuses au niveau de l’organisation pour générer des revenus et être capable de réinvestir dans ses contenus. C’est une priorité pour l’organisation d’offrir ce niveau de programmation, cette envergure-là, et on se donne les moyens», a-t-il ajouté, soulignant que le FEQ réinvestissait chaque année dans son produit pour maximiser l’expérience des festivaliers.

«C’est ce qui est au cœur de notre succès», a-t-il conclu.

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