5 points positifs pour le Québec dans l’entente avec Terre-Neuve, selon un expert
TVA Nouvelles
L’entente de principe conclue jeudi avec Terre-Neuve-et-Labrador fera en sorte que le Québec paiera plus cher l’électricité produite à la centrale de Churchill Falls, mais il ne s’agit pas d’une défaite pour la province, estime le chercheur au Centre d’études et de recherches internationales de l’Université de Montréal, Yvan Cliche.
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En entrevue à l’émission À vos affaires, ce dernier a soutenu que «tout le monde sur la planète cherche à avoir de l’électricité propre, pas chère et donc à prix intéressant et, en plus, des grandes quantités. C’est ce qu’on vient de sécuriser pour le Québec, donc c’est vraiment intéressant.»
Voici 5 éléments positifs pour le Québec identifiés par l’expert:
Tarif compétitif
«C'est un excellent tarif. On a juste à comparer les prix de l'électricité dans les territoires voisins du Québec. On est à deux, trois, quatre fois le prix qu'on va payer pour ces projets-là. Donc, ça reste un prix extrêmement attractif.»
Plus d’énergie que prévu
«On s’attendait tous à un renouvellemen«C’est un excellent tarif. On a juste à comparer les prix de l’électricité dans les territoires voisins du Québec. On est à deux, trois, quatre fois le prix qu’on va payer pour ces projets-là. Donc, ça reste un prix extrêmement attractif.»t du contrat actuel. Mais là, on a eu une vision beaucoup plus large. On s’est dit, [à] la centrale actuelle, on va rajouter de la capacité, on va également faire Gull Island. Donc, finalement, on se retrouve avec des quantités d’énergie plus importantes que ce à quoi les observateurs s’attendaient. Donc, c’est effectivement un gain, [un] pas dans la bonne direction.»
Fiabilité
«C’est de l’énergie qui est en continu, ce n’est pas de l’énergie intermittente. Donc, on peut fournir de grandes quantités, mais également dans les périodes de grande consommation.»
Développement du secteur hydroélectrique
«On maintient notre secteur d’excellence au Québec qui est l’hydroélectricité. Il n’y avait pas beaucoup de projets à l’horizon. Là, ce sont des projets évidemment extrêmement importants. C’est un peu comme une Baie-James. Donc, on va maintenir pendant les prochaines générations ce domaine d’expertise. Ça, c’est vraiment une bonne nouvelle.»
Le temps commençait à presser
«On avait cette plage où il fallait absolument négocier parce que, comme on le sait, une centrale hydroélectrique, c’est quand même un bon 10 ans. On se rapproche de l’échéance de 2041. Donc, on était dans le moment privilégié pour, effectivement, sécuriser ou non l’approvisionnement venant de cette région-là. Donc, il fallait effectivement que ça se fasse dans les prochaines années.»
Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.