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L'article provient de TVA Sports
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Cinq choses à surveiller dans le dernier droit de la saison des Canadiens

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Photo portrait de Nicolas Cloutier

Nicolas Cloutier

2025-02-21T05:00:00Z
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Fin janvier, les Canadiens de Montréal aspiraient plus que jamais à participer aux séries éliminatoires. En l’espace de quelques semaines, ces espoirs étaient pratiquement réduits à néant.

Qu’à cela ne tienne, il y aura plusieurs trames narratives qui mériteront votre attention dans le dernier droit de la saison du CH, séries ou non.

TVA Sports en a identifié cinq.

Séries et date limite

Les séries sont peut-être devenues improbables, elles ne sont pas impossibles. Après tout, au mois de décembre, le CH a presque occupé le 32e et dernier rang de la Ligue nationale de hockey avant de revenir au plus fort de la course.

Les choses peuvent changer rapidement dans le monde du hockey. Le site web spécialisé Playoff Status chiffre peut-être à 9% les probabilités du CH de prendre part à la danse printanière, le club ne demeure qu’à six points des séries. Une pente abrupte, mais pas insurmontable.

Si le CH continue de s’enliser, toutefois, notre regard se tournera vers les vétérans que Kent Hughes pourrait sacrifier. Jake Evans, Joel Armia, Christian Dvorak, David Savard... et même Mike Matheson, sous contrat l’an prochain: tout ce beau monde est susceptible d’être échangé.

La progression de David Reinbacher

L’un des plus beaux espoirs du CH, probablement le plus prometteur après Ivan Demidov, Reinbacher a l’occasion de sauver une saison de développement qui s’annonçait gaspillée après une blessure sérieuse à un genou survenue dans les premiers instants d’un match préparatoire contre les Maple Leafs de Toronto. 

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L'Autrichien, qui a chassé la rouille mercredi à l'occasion de son retour au jeu contre le Moose du Manitoba, devrait être utilisé à profusion par Pascal Vincent. Le jeu de Reinbacher est en quelque sorte tout le contraire de celui de Lane Hutson: prévisible (d'une bonne façon) et posé. Les deux défenseurs avaient d'ailleurs des atomes crochus lorsqu'ils ont été employés ensemble lors d'un camp de perfectionnement à Brossard. De futurs partenaires? Peut-être bien. 

S’il prend rapidement ses aises avec le Rocket, avec qui il a bien terminé la saison l’an dernier, on pourrait voir Reinbacher à Montréal dans les derniers matchs du calendrier régulier.

40 buts pour Caufield?

Avec 26 buts en 56 matchs, le franc-tireur du CH affiche un rythme de 38 buts sur une saison complète. Le plateau des 40 buts est difficile à atteindre. Même Max Pacioretty à son apogée n’y est pas parvenu à Montréal, son compteur s’arrêtant à 39 en 2013-2014.

Le dernier joueur des Canadiens à avoir réussi pareil fait d’armes? Vincent Damphousse en 1993-1994.

Caufield devra ainsi augmenter légèrement le rythme et ne rater aucun match d’ici la fin de la saison. Une grosse commande. Une prédiction plus raisonnable? Trente-cinq buts, ce qui constituerait une excellente saison pour le petit numéro 13.

Quel Laine et quel Slafkovsky se présenteront?

Patrik Laine et Juraj Slafkovsky ne partagent pas du tout le même style de jeu, mais ils ont ceci en commun: ils sont aussi talentueux qu’inconstants.

Tantôt physique, impliqué et efficace, tantôt éteint et en périphérie, Slafkovsky a été capable du meilleur et du pire cette saison... mais plus souvent du pire. Son aversion à tirer commence à en agacer plusieurs.

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Dans le cas de Laine, son inefficacité chronique à cinq contre cinq représente un problème, particulièrement lorsqu’il est à sec sur l’attaque massive. Espérons que ses performances somme toute honnêtes à la Confrontation des 4 nations lui ont donné un second souffle.

La course au Calder de Lane Hutson

Une course à trois se dessinait à un certain moment, quand la production de Matvei Michkov frisait le point par match. Ces temps-ci, c’est davantage à Macklin Celebrini que Hutson livre une chaude lutte.

Si le trophée remis à la recrue par excellence devait être remis aujourd’hui, le petit défenseur américain aurait plusieurs arguments. D’abord, c’est un défenseur, et il peut se targuer d’être le meilleur pointeur chez les recrues de la Ligue nationale de hockey (LNH). Aussi, il est utilisé en moyenne 22 minutes et 31 secondes par match, ce qui n’est pas rien à seulement 21 ans.

Celebrini a toutefois joué moins de matchs, et à seulement 18 ans, il traîne sur ses épaules les Sharks de San Jose, équipe absolument moribonde.

Il est difficile de donner qui que ce soit favori entre les deux joueurs à l’heure actuelle. Les rigueurs du calendrier de la LNH pourraient ralentir quelqu’un avec la carrure de Hutson, mais voilà un jeune homme qui s’est donné un malin plaisir à confondre les sceptiques.

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