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L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

42% des enseignants victimes de violence en Estrie

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Denis Therriault | Bureau d'enquête

2023-02-11T05:00:00Z
2023-02-11T12:12:07Z
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Les enseignants de trois centres de service scolaire de la région de Sherbrooke qui ont répondu à un sondage mené juste avant les Fêtes estiment que la violence est banalisée par leur direction lorsqu’ils sont victimes d’une agression, particulièrement lorsque les élèves sont plus jeunes. 

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Ce sont 42 pour cent des enseignants consultés qui disent avoir été victimes de gestes de violences l’automne dernier, c’est une augmentation par rapport à la même période en 2018 alors que 35 pour cent se disaient victimes de violence. 

La majorité d’entre eux (56 %) disent ne pas avoir reçu d’aide ou encore avoir reçu une aide insuffisante lorsqu’ils ont dénoncé un événement violent à leur direction d’école.  

La moitié porte plainte 

1 153 enseignants ont répondu à ce sondage mené par le Syndicat des Enseignants de l’Estrie. 

Presque la moitié de ceux qui ont été agressés en classe disent ne pas avoir porté plainte en raison de la lourdeur de cette démarche, ou encore parce qu’ils ne croient pas que cela donne des résultats.  

Ceci fait dire à Richard Bergevin, président du Syndicat des enseignants de l’Estrie que les enseignants victimes d’agression n’ont pas de soutien suffisant de la part des directions d’école. Que les procédures pour avoir de l’aide ne sont pas claires, ce qui décourage ceux qui en ont besoin.

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