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L'article provient de Le sac de chips

4 tonneaux après un violent accident sur l’A-20: le chroniqueur Philippe Lapeyrie frôle la mort

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Photo portrait de Vincent Desbiens

Vincent Desbiens

2025-09-15T20:02:43Z
2025-09-15T22:31:11Z
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Le chroniqueur vin Philippe Lapeyrie a peine à croire qu’il est toujours en vie après avoir fait plusieurs tonneaux à la suite d’un violent impact avec une autre voiture sur l’autoroute 20, à Lévis, samedi en avant-midi.

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Après avoir effectué sa chronique hebdomadaire à Salut Bonjour Weekend, le sommelier de 52 ans a pris la route en direction de Saint-Jean-Port-Joli pour participer au Festival des vins auquel il était attendu pour 13h.

«Je roulais dans la voie de gauche sur l’autoroute 20, à environ 110 km/h. Tout d’un coup, j’ai vu une voiture sortir du terre-plein et arriver à pleine vitesse face à moi. J’ai réagi à la dernière seconde et j’ai donné un coup de volant vers la gauche pour l’éviter», raconte-t-il, toujours incrédule de n’avoir aucune égratignure à peine 48 heures plus tard.

Stevens LeBlanc/JOURNAL DE QUEBEC
Stevens LeBlanc/JOURNAL DE QUEBEC

Ce réflexe de dernière seconde a permis à Philippe Lapeyrie, qui était seul à bord, d’éviter un impact frontal qui lui aurait possiblement été fatal. C’est plutôt le côté passager de son VUS qui a absorbé le gros du choc.

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«Là, je me suis mis à faire des tonneaux; au moins trois ou quatre. Je me souviens du bruit épouvantable et que je me suis fait brasser solide. J’avais une boîte de copies de mon livre dans l’auto et j’en voyais voler un peu partout», poursuit-il.

Au mauvais endroit

D’après ce que les secours ont expliqué à M. Lapeyrie, l’autre conductrice impliquée, qui circulait dans la voie de gauche en direction ouest, a quitté la chaussée en voulant éviter une autre voiture qui l’aurait «coupée».

Plutôt que de freiner ou de tourner vers la droite, la dame aurait accéléré en empruntant la voie de desserte en forme de «X» réservée aux policiers.

Philippe Lapeyrie
Philippe Lapeyrie

Partout ailleurs, la voiture aurait terminé sa course dans le fossé et elle n’aurait pas traversé le terre-plein. Mais le véhicule a continué son chemin à vive allure sur la piste d’asphalte jusque dans l’autre direction de l’autoroute.

«Elle s’est retrouvée dans les airs à deux ou trois pieds du sol. J’ai vu la mort de très proche. À ce moment-là, j’ai eu une pensée pour mes deux enfants. Je les voyais déjà orphelins de leur père, confie avec émotion Philippe Lapeyrie, qui a lui-même perdu son paternel à l’âge de trois ans. Je ne voyais pas comment j’allais survivre à ça.»

Stevens LeBlanc/JOURNAL DE QUEBEC
Stevens LeBlanc/JOURNAL DE QUEBEC

Miracle

Les secours sont arrivés très rapidement sur place pour venir en aide aux personnes impliquées dans cet accident d’une rare violence. Comme par miracle, les quatre conducteurs ont tous survécu.

«Quand les policiers m’ont vu sortir de l’auto, ils m’ont dit "t’es en vie, toi!?". Je leur ai répondu en riant! C’était hypertraumatisant, mais je n’en revenais pas d’être encore capable de marcher», affirme le chroniqueur vin, reconnaissant.

Philippe Lapeyrie
Philippe Lapeyrie

Comme prévu, il s’est rendu au Festival des vins de Saint-Jean-Port-Joli dans l’heure qui a suivi l’impact.

«Il y avait des éclats de verre et des gouttelettes de sang dans ma pile de livres à dédicacer, mais les gens les voulaient en souvenir de l’histoire», soutient M. Lapeyrie.

Cette deuxième chance offerte par la vie le pousse à rappeler la responsabilité de chacun au volant.

«Si j’avais bu un verre de vin, je n’aurais sûrement pas eu le réflexe de tourner à gauche. Ne prenez jamais la route fatigué ou après avoir consommé de l’alcool.»

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