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4 situations qui n’ont pas aidé le CF Montréal

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Mylène Richard

2025-07-23T19:43:41Z
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Ce n’est pas d’hier que le CF Montréal éprouve des difficultés, au point où l’organisation a ressenti le besoin de s’excuser publiquement dans une lettre à ses partisans, mercredi matin. Comme la chute n’est pas survenue du jour au lendemain, voici quatre événements qui ont fait ombrage à l’organisation.

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Ignacio Piatti célébrant un but en 2019.
Ignacio Piatti célébrant un but en 2019. Photo d'archives, Pierre-Paul Poulin

Des joueurs qui ne sont pas remplacés

Quand Marco Di Vaio, la première vraie vedette de l’Impact en MLS, a pris sa retraite en 2014, l’équipe montréalaise a frappé un grand coup quelques mois plus tard en s’entendant avec l’attaquant étoile Didier Drogba.

Même si la légende ivoirienne n’a pas renouvelé son contrat, les partisans ont pu continuer d’applaudir les prouesses de l’Argentin Ignacio Piatti, devenu le meilleur buteur de l’histoire du club.

Mais quand Piatti a mis un terme à son pacte pour retourner auprès de sa famille en 2020, l’Impact n’a jamais réussi à former ou à dénicher un athlète de sa trempe. Ceux qui auraient pu s’en approcher ont été vendus, une notion courante au soccer, mais peu appréciée dans le marché montréalais. 

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• Regardez aussi ce podcast vidéo tiré de l'émission de Francis Gosselin, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

En début de saison, le président du onze montréalais, Gabriel Gervais, avait rappelé que les amateurs ne devaient pas s’attendre à de gros noms comme Di Vaio, Piatti ou Drogba. Il avait réitéré que l’équipe miserait sur le développement.

Toutefois, quand un joueur comme Mathieu Choinière, Nathan Saliba ou George Campbell est vendu, les fans ne voient pas le retour sur l’investissement.

Les trop nombreux jeunes joueurs du CF MTL ne sont pas encadrés comme il se doit, sans parler que Montréal est la seule organisation sans formation dans la MLS Next Pro, l’équivalent de la Ligue américaine au hockey.

Le président de l'Impact, Kevin Gilmore, a dévoilé le nouveau logo du Club de foot de Montréal, le 14 janvier 2021.
Le président de l'Impact, Kevin Gilmore, a dévoilé le nouveau logo du Club de foot de Montréal, le 14 janvier 2021. Photo fournie par le CF Montréal

Une nouvelle identité qui ne passe pas

En janvier 2021, le président et chef de la direction à l’époque, Kevin Gilmore, a surpris tout le monde avec un nouveau nom et un nouveau logo. L’Impact a fait place au CF Montréal (Club de foot Montréal) et un logo avec un flocon de neige a fait son apparition. 

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Devant la grogne populaire, l’histoire de l’Impact a refait surface et le flocon a disparu, mais le CF est resté. Au grand dam de plusieurs partisans de la première heure.

Wilfried Nancy semblait découragé lors d'un match au stade Saputo en août 2022.
Wilfried Nancy semblait découragé lors d'un match au stade Saputo en août 2022. Photo d'archives, Martin Alarie

Le départ de Wilfried Nancy

Si le CF Montréal a la réputation d’être un cimetière d’entraîneurs, c’est qu’il en a vu passer 11 en 13 ans, depuis son arrivée en MLS, en 2012. Mais le départ qui a peut-être fait le plus mal, c’est celui de Wilfried Nancy. 

Le Montréalais d’adoption a fait ses classes avec l’organisation jusqu’à prendre les rênes de l’équipe principale et la mener au deuxième rang de l’Est, s’inclinant en demi-finale d’association, en 2022. Toutefois au cours de cet été, le propriétaire et président Joey Saputo avait fait irruption dans le vestiaire après une défaite, ce qui n’aurait pas plu à Nancy. Ce dernier a quitté Montréal au terme de la saison pour se joindre au Crew de Columbus, avec qui il a gagné la coupe MLS l’année suivante et le championnat de la Coupe des Ligues en 2024. 

Parmi les autres départs controversés, il y a notamment ceux de l’entraîneur Rémi Garde ainsi des directeurs sportifs Nick De Santis et Olivier Renard. 

Pour le moment, c’est Marco Donadel qui dirige par intérim le Bleu-Blanc-Noir. L’ancien milieu de terrain de l’Impact en est à ses premiers pas comme entraîneur-chef chez les professionnels.

Joey Saputo lors de la victoire du Bologne FC à la Coupe d'Italie, en mai.
Joey Saputo lors de la victoire du Bologne FC à la Coupe d'Italie, en mai. Photo AFP

Les états d’âme du propriétaire

Malgré les critiques, le propriétaire Joey Saputo a beaucoup investi dans le soccer québécois et l’équipe professionnelle d’ici. Il a souvent eu maille à partir avec plusieurs partisans insatisfaits et l’homme d’affaires a encore fait parler de lui quand, dans une entrevue en mars, il s’est dit plus «apprécié» en Italie qu’à Montréal. 

Deux mois plus tard, il a vu son autre équipe, le Bologne FC 1909 soulever la coupe d’Italie. Saputo a laissé plus de pouvoirs décisionnels à ses fils Luca et Simone Saputo pour passer plus de temps dans la région d’Émilie-Romagne, où il est vu comme un sauveur. 

Celui à qui on a souvent reproché de trop se mêler des histoires de l’Impact et du CF MTL est maintenant pointé du doigt pour ne pas être présent. 

Comme quoi, on ne peut pas plaire à tout le monde.

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