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«235 000 $ par année en frais de condo» pour le consulat canadien à New York

Photo d'archives, Agence QMI (Joël Lemay)
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Agence QMI

2024-10-04T16:15:36Z
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OTTAWA | Le gouvernement fédéral s'est offert un penthouse de luxe à 8,8 millions $ pour loger le consul canadien à New York, avec des frais de condo annuels de 235 000$.

«C'est du gaspillage camouflé parce que comme on sait, il y avait déjà des alternatives beaucoup moins coûteuses», a déclaré Nicolas Gagnon, directeur de la Fédération canadienne des contribuables, section Québec, en entrevue avec Mario Dumont sur les ondes de QUB radio au 99,5 FM Montréal.

Situé sur la prestigieuse Billionaire's Row à Manhattan, le condo de 3600 pieds carrés comprend quatre salles de bain, dont une revêtue de marbre blanc italien avec une baignoire en cuivre fabriquée à la main.

Des voisins célèbres

Jennifer Lopez, Sting et Michael Dell figurent parmi les voisins du consul dans ce gratte-ciel huppé.

«Les frais de condo sont de 235 000 $ par année. C'est environ 20 000 $ par mois», a souligné M. Gagnon.

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Affaires mondiales Canada justifie cet achat en affirmant qu'il permet d'économiser à long terme.

Ottawa a mis en vente son ancien consulat new-yorkais au prix de 13 millions $. Cet appartement, acheté en 1961, devait être rénové au coût de 2,6 millions $.

Le fédéral estime qu’il économisera 7,4 millions $ avec l’achat d’un condo neuf «plus petit» et plus «rentable», souligne Affaires mondiales Canada.

Un comité parlementaire étudie le dossier depuis plusieurs semaines.

Dépenses

M. Gagnon a également critiqué le processus d'achat. «Affaires mondiales n'a pas du tout essayé de sauver de l'argent au contribuable», a-t-il expliqué, citant d'autres options considérées allant jusqu'à 21 millions $.

Il souligne que la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, n’a pas suivi de près la transaction.

«On ne sait pas encore tous les détails par rapport à comment cette transaction-là a pu avoir lieu sans qu'il y ait eu une double vérification de sa part», a ajouté M. Gagnon.

Le bureau de Mme Joly a indiqué au National Post qu’elle n’avait pas à s’immiscer dans la transaction, puisque la gestion de ce genre d’actifs est la responsabilité du ministère.

De plus, le Secrétariat du Conseil du Trésor n’avait pas non plus à approuver cette transaction, puisqu’elle se situe sous la barre des 10 millions $.

*Ce texte, généré avec l’aide de l’intelligence artificielle, a été revu et validé par notre équipe à partir d’une entrevue réalisée à QUB.

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