1er juillet: une belle occasion de recycler beaucoup d’électroménagers pour le Comptoir Emmaüs

Louis Deschênes
La période du 1er juillet est une occasion en or pour un organisme de Québec de renflouer sa banque de précieux électroménagers et matelas.
«C’est notre plus grosse semaine de récupération. Regardez, notre atelier est plein», lance Guy Chisholm, responsable du Comptoir Emmaüs.
Il constate que les gens s’y prennent avant la journée québécoise du déménagement pour venir magasiner ou pour se débarrasser de leur cuisinière et de leur réfrigérateur.
«Depuis vendredi, nous avons peut-être reçu plus de 200 [électroménagers], on a été obligés d’en refuser», ajoute le dirigeant de cet OSBL qui existe depuis 66 ans.
Les deux camions qui récupèrent et livrent des meubles et des électros sont très occupés depuis une semaine.
Comme le magasin était fermé lundi en prévision d’être ouvert le lendemain, des gens laissaient des meubles devant la porte.
5000 par année
À l’emploi de l’OSBL depuis 23 ans, M. Chisholm est fier de dire qu’il a commencé comme technicien. Il avait justement été engagé pour réparer les électroménagers.
«Ce n’est pas parce qu’on aide les personnes plus défavorisées qu’on va leur donner des affaires qui marchent à moitié», mentionne l’homme de cœur.
Durant une année, ce sont plus de 5000 électroménagers qui sont récupérés, réparés et revendus en bon état.
Avec le coût de la vie qui est en augmentation depuis quelques années, les demandes ont explosé au Comptoir Emmaüs.
Outre les électroménagers, les matelas sont aussi très populaires auprès de la clientèle.

«Il y a beaucoup de nouveaux arrivants et ce sont souvent les premières choses qu’ils vont venir chercher, ils ont besoin de manger et dormir. Comme les matelas c’est rendu très dispendieux (...)», explique la responsable Collaborations et Partenariats au Comptoir Emmaüs, Jana Schmidt.
De bonnes affaires
La date du 1er juillet est aussi une belle occasion pour la clientèle de «faire de bonnes affaires».

Tous les articles de cuisine situés au premier étage sont à 50% de rabais, sauf les électroménagers, qui sont déjà vendus à un prix plus que raisonnable.
À titre d’exemple, on peut trouver une sécheuse à partir de 120 $ et une cuisinière autour de 200$.
«Oui, on veut offrir des articles à prix modique, mais en même temps, ça doit couvrir nos frais», rappelle Mme Schmidt.
Le Comptoir Emmaüs, c’est aussi 90 tonnes de vêtements qui sont récupérés et triés chaque année.
De ce lot, la moitié est revendue au magasin qui compte 3300 mètres carrés de superficie dans l’immense bâtisse de cinq étages de la rue Saint-Vallier Est.

Un autre 30% des vêtements recyclés est envoyé au Pérou et le reste doit être jeté en raison de son mauvais état.
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