15 «one-hit wonder» québécois des années 90


LE SAC DE CHIPS
Il y a 30 ans, on était en 1994. (On le sait, ce n’est pas un constat facile à accepter).
Le monde d’alors était bien différent de celui dans lequel nous vivons aujourd’hui, notamment en ce qui a trait à la façon dont la culture est consommée.
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Internet en était à ses premiers balbutiements dans le grand public, les réseaux sociaux n’existaient pas et les plateformes d’écoute en continu non plus.
Bref, l’écosystème dans lequel évoluaient les artistes québécois était bien différent... ce qui a donné lieu à plusieurs phénomènes qui (malheureusement) arrivent un peu moins de nos jours.
Parce que nous sommes des nostalgiques finis, nous avons fouillé les archives des internets à la recherche de «one-hit wonders» bien de chez nous.
[En français, on devrait utiliser les expressions «succès sans lendemain» ou «tube unique», mais honnêtement, si on l’avait fait, vous n’auriez pas trop su de quoi on voulait parler...]
Allons-y gaiement!
James Bande - Y’a un pneu (1992)
On se souvient d’être très mal à l’aise quand nos parents passaient dans le salon et que ça jouait dans la télé à Musique Plus. C’était très très sexu.
Tango Tango - Laisse-moi te deviner (1992)
Le vidéoclip de cette pièce ressemble étrangement au premier de cette liste, avec ses silhouettes érotico-mochetonnes, ses corps enlacés et ses références à James Bond.
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Claude de Chevigny - Maria Ouellet (1990)
C’est maintenant que l’on fait mentir le dicton «Jamais deux sans trois» parce qu’il n’y a aucun rapport avec James Bond ici. Mais sachez que ce vidéoclip est l’oeuvre d’un talentueux jeune réalisateur du nom de Jean-Marc Vallée!
Léandre - Goodbye My Love (1990)
Léandre avait un nom de famille: Éthier. Il a sorti deux autres albums après Prendre le temps, sur lequel figurait son grand succès. Au tournant du millénaire, il aurait réorienté sa vie vers une autre passion.
Toyo & John McGale - Angélie (1994)
Ces deux-là ne sont pas des «one-hit wonder» à proprement parler puisqu’ils ont eu beaucoup de succès en accompagnant Claude Dubois (dans le cas de Toyo) et en faisant partie d’Offenbach (dans le cas de McGale), mais ensemble, c’est pas mal leur seul succès.
Les Frères à Ch’val - Mon voisin (1997)
On n’irait pas jusqu’à dire que c’est une chanson qui a bien vieilli, mais c’est assurément le plus grand succès du groupe qui a nous aussi donné Ma belle Barbie et une très bonne reprise de Cauchemar de Robert Charlebois.
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Carl William - Les enchainés (1992)
Ça aussi, c’est un cas spécial. Après tout, la pièce Unchained Melody (dans sa version originale anglaise) avait été un immense succès dans les années 1960. Le Québécois Carl William, qui l’a chantée en français, en a fait sa marque de commerce.
Bruce Huard - Mona Lisa (1992)
Bruce Huard s’était fait connaître, dans les années 60, avec son groupe Les Sultans. Il avait donc déjà connu le succès. Mais dans les années 90, il est revenu d’on-ne-sait-où pour sortir un album sur lequel figurait cet immense hit...avant de re-disparaître.
Villeray - Dans les années 70 (1993)
Formé par Stéphane Tremblay et Eric Sénécal, Villeray a tout de même fait paraître 4 albums entre 1991 et 2002. On se souvient toutefois du groupe pour son excellente chanson (et excellent clip!) qui célèbre la nostalgie des années 70.
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Lili Fatale - Mimi (1997)
Portée par un clip diffusé en rotation forte à Musique Plus, la pièce qui a lancé la carrière de Lili Fatale s’est aussi avérée celle dont tout le monde allait se souvenir. Des clips avaient aussi été lancés pour Feels et Les Djinns, mais ils ont moins marqué l’imaginaire.
Éric Maheu - Ma Marilyne (1997)
Techniquement, Éric Maheu a connu d’autres succès puisqu’il est maintenant le bassiste du groupe Kaïn... et du groupe La Chicane! (Un homme occupé!) Mais en solo, il n’en demeure pas moins que son succès de 1997 reste seul.
Stef Carse - Achy Breaky Dance (1993)
«Dansez avec moi le achy breaky dance, Frappez des mains, allez suivez les pas. C'est facile à danser, oubliez les ennuis, Allons danser le achy breaky dance!». Avec sa reprise diablement efficace de la pièce Achy Breaky Heart de Billy Ray Cyrus. Stef Carse (Stéphane Dostie de son vrai nom) a marqué l’histoire de la musique québécoise. Mais ce fut la seule fois...
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La Gamic - Simple Cité (1998)
Après l’avènement de Dubmatique et Sans Pression, on a assisté à un premier âge d’or au sein de la scène rap québécoise, qui comprenait également (entre autres) Muzion, Yvon Krevé, LMDS, La Constellation et... La Gamic. Malheureusement, ces derniers ont moins marqué leur époque.
NoDéjà - Quelque chose about you (1999)
Le RnB québécois francophone est un créneau sous-exploité dans la musique d’ici. Pourtant, il y a moyen, comme le prouve ce classique, de faire quelque chose de bien. Fait intéressant: Au sein de NoDéjà, on retrouvait Barnev Valsaint qui était déjà connu comme celui qui chantait le refrain dans l’inoubliable Soul pleureur de Dubmatique, et qui, plus tard, allait devenir choriste pour Céline Dion.
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Noir silence - On jase de toi (1995)
àOn pourrait arguer que Noir silence a eu d’autres tubes que On jase de toi. Made in U.S.A. ou Méo penché pourraient être considérés. Mais ça serait occulter le fait qu’avec On jase de toi, Noir silence est devenu l’ultime one-hit wonder québécois. Allez dans un karaoké. Personne ne chante Made in U.S.A. Tout le monde (ou presque) chante On jase de toi. Le dossier est clos.
