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L'article provient de TVA Nouvelles
Culture

14e saison: de petits changements dans le jeu «Le tricheur» ont ravivé la flamme de l’animateur Guy Jodoin

Guy Jodoin dans le décor de son jeu «Le tricheur» le mardi 8 octobre lors d’une visite de plateau
Guy Jodoin dans le décor de son jeu «Le tricheur» le mardi 8 octobre lors d’une visite de plateau PIERRE-PAUL POULIN / LE JOURNAL DE MONTRÉAL / AGENCE QMI
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Photo portrait de Guillaume Picard

Guillaume Picard

2024-10-09T19:30:00Z
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Guy Jodoin a songé à quitter Le tricheur au terme de la 13e saison, mais des idées rafraîchissantes proposées par la nouvelle équipe de production ont ravivé sa flamme d’animateur.

Sans dénaturer la populaire émission de TVA, on a jazzé certains aspects pour faire plaisir à son capitaine.

«Je ne vous cacherai pas que je pensais accrocher mes patins. Je pensais que ça se terminerait là pour moi. J’ai fait 13 ans de Sucré Salé et je me disais: "13 ans de Tricheur, j’ai l’impression d’avoir fait le tour". Et finalement [...], on a été capables de trouver un nouveau carré de sable, de trouver des nouveautés, ce qui fait qu’on est très contents. Je suis porte-parole de cette équipe de cerveaux, tout le monde a travaillé excessivement fort pour amener de nouvelles twists et du nouveau matériel», a raconté Guy Jodoin lors d’une récente visite de plateau.

PIERRE-PAUL POULIN / LE JOURNAL DE MONTRÉAL / AGENCE QMI
PIERRE-PAUL POULIN / LE JOURNAL DE MONTRÉAL / AGENCE QMI

Pour animer Le tricheur pendant autant d’années, il faut plus que des talents de communicateur ou de la persévérance, il faut savoir jouer. C’est à ce chapitre que Guy Jodoin trouve son compte, exploitant son talent d’interprète pour livrer une ribambelle de personnages dans différents sketches captés au studio de production virtuelle de MELS.

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Les changements en cette 14e saison s’inscrivent malgré tout dans la continuité parce qu’on ne voulait surtout pas déstabiliser les téléspectateurs. «Avec les changements, mon plaisir est vraiment là! [Le producteur] Jean-Philippe Dion m’avait demandé si on pouvait me challenger dans mon château fort du Tricheur. Je lui avais dit de nous brasser la cage pour améliorer le show», a dit Guy Jodoin en entrevue.

Guy Jodoin déguisé en pingouin pour un sketch tourné au studio de production virtuelle de MELS, qui, grâce à sa technologie dernier cri, permet de se retrouver dans différents endroits dans le monde sans quitter Montréal.
Guy Jodoin déguisé en pingouin pour un sketch tourné au studio de production virtuelle de MELS, qui, grâce à sa technologie dernier cri, permet de se retrouver dans différents endroits dans le monde sans quitter Montréal. PHOTO FOURNIE PAR TVA

PHOTO FOURNIE PAR TVA
PHOTO FOURNIE PAR TVA
Beaucoup de préparation en amont

Guy Jodoin demeure allumé en s’investissant dans la préparation de chaque émission, de chaque question même.

Dans sa loge que nous avons pu visiter aux studios MELS de l’arrondissement de Saint-Hubert, à Longueuil, il nous a montré des piles de feuilles avec des notes, des ratures et plein de couleurs, l’animateur étant plus préparé que l’on croit.

Photo de famille lors de notre visite de plateau. On retrouve les participants de cette semaine-là, soit Étienne Boulay, Sara Dufour, Pascal Morissette, Jessica Barker et Billy Tellier.
Photo de famille lors de notre visite de plateau. On retrouve les participants de cette semaine-là, soit Étienne Boulay, Sara Dufour, Pascal Morissette, Jessica Barker et Billy Tellier. PIERRE-PAUL POULIN / LE JOURNAL DE MONTRÉAL / AGENCE QMI

«Je veux donner des fun facts, mais il n’y a pas personne qui va aller les chercher pour moi. Ça, c’est ce qui fait que je m’amuse et que je comprends les questions, que je comprends de quoi on parle!» a dit celui qui, depuis la mi-août et jusqu’au printemps prochain, a 170 épisodes à mettre en boîte, à raison de 20 par semaine.

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Gaétan, le sacré petit diable!

En plus de la nouvelle ouverture d’émission et de nombreux segments ajoutés, on a également revampé le diable et voisin de Guy, baptisé Gaétan, qui s’est mis à parler et qui prend un malin plaisir à venir le trouble sur le plateau. C’est Guy qui fait la voix de ce «petit diable de Pixar», expression qu’on vole à celui qui, depuis l’an 1, a pris part à 453 jours de tournage et piloté 2265 épisodes du Tricheur.

Le décor n’a pas été modifié en soi pour la 14e saison, mais l’équipe a travaillé les tons de couleur et misé sur des dégradés «pour que ce soit plus harmonieux visuellement», a indiqué la productrice Marie-Ève Rocheleau, de Productions Déferlantes, qui a pris la balle au bond après un appel à candidatures après que TVA a abandonné la production interne pour la confier à des boîtes externes. Dans ce cas-ci, Québecor détient une participation minoritaire dans Déferlantes.

Plusieurs membres de l’équipe ont quitté dans la foulée de cette restructuration, mais d’autres sont restés afin de faire le pont. C’est le cas de la productrice au contenu Caroline Lemieux, du producteur délégué Olivier Benoit et du réalisateur Francis Darche.

Soulignons que d’ici la fin de la saison, plus de 5 millions $ auront été remis, en 14 saisons, aux différentes fondations représentées par les participants du Tricheur.

Selon les données confirmées de Numeris pour la période du 9 au 29 septembre, une moyenne de 779 300 téléspectateurs ont regardé Le tricheur, ce qui équivaut à 35,5 parts de marché, soit deux de plus que du 11 septembre au 1er octobre 2023. Le premier épisode de la 14e saison, diffusé le 19 septembre dernier, a été le plus suivi jusqu’ici, avec une moyenne confirmée de 984 000 curieux.

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