1200 autobus scolaires à l’arrêt au Québec vendredi matin

De nombreux parents vivront tout un casse-tête vendredi matin, puisque 1200 autobus scolaires de marque Lion seront à l’arrêt par mesure préventive.

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«Nous avons été informés qu’une défectuosité dans un autobus scolaire de marque Lion pourrait être à l’origine d’un incendie», a indiqué le cabinet du ministre des Transports et de la Mobilité durable par voie de communiqué, jeudi soir.

Le cabinet fait référence à l’incendie qui s’est déclenché mardi dernier dans l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, à Montréal.

C’est donc par mesure préventive que le ministère a décidé de mettre à l’arrêt ces autobus situés partout dans la province.

Les centres de services scolaires touchés ont été avisés. Plusieurs d’entre eux ont déjà contacté les parents des élèves concernés.

L’opération d’inspection préventive des véhicules se déroulera toute la fin de semaine. Les autobus devraient être de retour en fonction lundi, si les délais le permettent.

Ce n’est pas la première fois qu’un autobus scolaire Lion prend feu. En janvier, des ennuis mécaniques auraient provoqué l’incendie d’un de ces véhicules à Huntsville, en Ontario.

Auparavant, en novembre 2024, c’est à Ascot Corner, en Estrie, qu’un autobus Lion a brûlé.

• Regardez aussi ce podcast vidéo tiré de l'émission de Benoit Dutrizac, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

D’autres déboires

C’est une autre tuile qui s’abat sur la compagnie toute québécoise d’autobus scolaires et de camions électriques qui a reçu plus de 200 M$ en fonds public avant de se placer à l’abri de ses créanciers en novembre 2024.

La compagnie a depuis été rachetée par Vincent Chiara, du Groupe Mach, l’entrepreneur Pierre Wilkie et le financier Claude Boivin pour 6 M$.

En début d’année 2025, Lion a été visé par une demande d’action collective en valeurs mobilières déposée à la Cour supérieure du Québec au nom d’investisseurs qui disent avoir perdu de l’argent entre 2021 et 2024.

C’est sans compter que l’Équipe intégrée de la police des marchés financiers de la Gendarmerie royale du Canada s’est mise à s’intéresser aux annonces de ventes de camions faites par l’entreprise.

Les enquêteurs s’intéressent aussi à un stratagème mis au jour par Le Journal. Lion aurait offert à une vingtaine de clients de reprendre un camion qui ne fonctionnait pas et de le remplacer par un nouveau véhicule. Au passage, le constructeur aurait bénéficié une deuxième fois des subventions offertes par Québec et Ottawa, ce qui est interdit.

–Avec Le Journal