12 films québécois à voir en 2023

Maxime Demers
Après avoir beaucoup souffert de la pandémie depuis trois ans, le cinéma québécois misera, cette année, sur une programmation riche et diversifiée pour ramener le public dans les salles. De la nouvelle comédie satirique de Denys Arcand à l’adaptation cinématographique du roman jeunesse Cœur de slush, voici 12 films québécois qui défileront sur nos grands écrans en 2023 :
Rodéo (3 février)

Récompensé du prix de la meilleure réalisation au Festival de Whistler en décembre dernier, ce road movie – et premier long métrage – de la cinéaste Joëlle Desjardins Paquette met en vedette Maxime Le Flaguais dans la peau d’un camionneur qui, après une séparation houleuse, entreprend de traverser le Canada en camion avec sa fille de 9 ans (Lilou Roy-Lanouette), afin d’aller participer à un important truck rodeo en Alberta.
Le plongeur (24 février)

Pour son sixième long métrage, le cinéaste Francis Leclerc (L’arracheuse de temps) a choisi de porter à l’écran Le plongeur, roman initiatique de Stéphane Larue paru en 2016. L’acteur Henri Picard y incarne un étudiant en graphisme qui, pour rembourser ses dettes de jeu, accepte un boulot de plongeur dans un restaurant de Montréal à l’approche du temps des Fêtes. Le plongeur sera présenté en ouverture des Rendez-vous Québec Cinéma, à la fin de février.
Crépuscule pour un tueur (10 mars)

Ce film noir réalisé par Raymond St-Jean (Peepshow) s’intéresse au parcours du tueur à gages québécois Donald Lavoie, qui a travaillé pour le clan des frères Dubois pendant les années 1970 avant de devenir délateur pour sauver sa peau. C’est Éric Bruneau qui prête ses traits au criminel, entouré notamment de Benoît Gouin, de Sylvain Marcel et de Rose-Marie Perreault.
La cordonnière (17 mars)

Rose-Marie Perreault sera très présente au cinéma en ce début d’année. En plus de tenir la vedette du thriller Crépuscule pour un tueur, l’actrice défendra le rôle-titre de ce drame d’époque de François Bouvier (La Bolduc) relatant l’histoire de Victoire Du Sault, première femme à avoir exercé le métier de cordonnière au Québec, au milieu du 19e siècle, et qui est à l’origine de la fortune des Dufresne, mieux connus pour le château portant leur nom dans Hochelaga-Maisonneuve.
Bungalow (7 avril)

Sonia Cordeau, Guillaume Cyr, Geneviève Schmidt et Ève Landry se partagent la vedette de cette comédie relatant le cauchemar d’un jeune couple qui se lance dans les rénovations de sa nouvelle maison. Réalisé par Lawrence Côté-Collins, une réalisatrice queer s’étant illustrée dans l’univers du cinéma underground, Bungalow est décrit comme une œuvre « “dans ta face”, éclectique, colorée et profondément politique ».
Cœur de slush (16 juin)

Après sa comédie politique Arlette, la réalisatrice Mariloup Wolfe change de registre en portant à l’écran le populaire roman jeunesse Cœur de slush, de l’autrice Sarah-Maude Beauchesne (Les Fourchettes). Attendu en salles au début des vacances d’été, le film relatera les péripéties de Billie (Liliane Skelly), une adolescente de 16 ans qui tombe amoureuse d’un jeune cycliste prodige (Joseph Delorey), qui est aussi tombé dans l’œil de sa grande sœur, Annette (Camille Felton).
Le temps d’un été (2 août)

La cinéaste Louise Archambault (Il pleuvait des oiseaux) a fait équipe avec la scénariste Marie Vien (La passion d’Augustine) pour concocter ce nouveau film annoncé comme un « feel good movie ». Le temps d’un été met en vedette Patrice Robitaille dans la peau d’un aumônier de rue et curé de paroisse qui doit se résoudre à fermer son église parce qu’il n’arrive plus à payer les comptes. Après avoir hérité d’une propriété du Bas-du-Fleuve, il décidera d’y emmener une bande de sans-abri qui, tout comme lui, ont besoin de vacances.
Ru (22 septembre)

Après plusieurs années de gestation, l’adaptation cinématographique de Ru, le roman autobiographique de Kim Thuy, débarquera enfin sur nos écrans l’automne prochain. Réalisé par Charles-Olivier Michaud (Anna) et scénarisé par Jacques Davidts (Les mecs), le film relatera le parcours d’une jeune réfugiée vietnamienne qui doit s’adapter à sa nouvelle vie, au Québec, après avoir fui son pays au milieu des années 1970 pour échapper à la persécution. C’est la jeune actrice Chloé Djandji qui se glissera dans la peau de la jeune héroïne de Ru.
Les jours heureux (20 octobre)

Sept ans après la sortie de Pays, la réalisatrice Chloé Robichaud effectue un retour au cinéma avec ce troisième long métrage, qui nous plongera dans l’univers de la musique classique. L’actrice Sophie Desmarais y incarne une jeune cheffe d’orchestre et étoile montante de la scène montréalaise qui entretient une relation toxique avec son père et agent, campé par Sylvain Marcel.
Testament (2023)

Après l’avoir dirigé dans plusieurs de ses films les plus marquants (dont Les invasions barbares et Le déclin de l’empire américain), le cinéaste Denys Arcand a renoué avec l’acteur Rémy Girard pour cette nouvelle comédie satirique dont le personnage principal est un homme âgé qui a perdu foi en l’humanité et qui est à la recherche de nouveaux repères. En plus de Rémy Girard, Testament s’appuiera sur une distribution imposante composée notamment de Sophie Lorain, de Marie-Mai, de Denis Bouchard, de Guylaine Tremblay, de Clémence DesRochers et de Louis-José Houde.
Les hommes de ma mère (2023)

Après avoir réalisé quelques courts métrages qui ont brillé sur le circuit des festivals, Anik Jean lancera cette année son premier long métrage à titre de réalisatrice. Écrit par la scénariste et autrice Maryse Latendresse, Les hommes de ma mère mettra en scène une jeune femme désabusée (Léane Labrèche-Dor) surprise par les dernières volontés de sa mère – soit de retrouver ses cinq ex-maris pour disperser ses cendres en cinq endroits distincts.
Simple comme Sylvain (2023)

Ce troisième long métrage de l’actrice et cinéaste Monia Chokri (Babysitter, La femme de mon frère) met en scène une femme de 40 ans en couple depuis dix ans dont la vie bascule après avoir fait la rencontre d’un entrepreneur des Laurentides. Le film réunit à l’écran Magalie Lépine-Blondeau, Pierre-Yves Cardinal et Steve Laplante.
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