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L'article provient de TVA Nouvelles

11 M$ pour le Centre québécois de formation aéronautique

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Jean-François Tremblay | TVA Nouvelles

2022-06-29T23:43:57Z
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Le gouvernement Legault a dévoilé, mercredi, une aide de près de 11 millions $ au Centre québécois de formation aéronautique (CQFA) du Cégep de Chicoutimi, basé à Saint-Honoré au Saguenay–Lac-Saint-Jean.

L'argent servira à acheter de nouveaux équipements pour mettre sur pied un nouveau programme de diplôme d’études collégiales (DEC) en pilotage d'aéronefs.

Le directeur du CQFA, Steeve Noreau, donnait l'impression de planer. «C'est une très bonne nouvelle. C'est un projet que l'on travaille depuis 2017», s’est-il exclamé.

Le gouvernement attribue donc 10,8 millions $ millions pour l’achat de huit nouveaux appareils, soit deux avions multimoteurs à piston, un autre turbopropulsé, trois hydravions à moteurs conventionnels et deux hélicos turbopropulsés spécialisés en manoeuvres comme ceux de la SOPFEU ou d'Hydro-Québec. Deux simulateurs d'hélicoptère seront aussi acquis.

«Présentement, notre programme, on vole environ 8000 heures par année. Avec le nouveau programme, on va voler 10 000 heures. C'est 2000 heures de plus. Donc, ça prend des appareils supplémentaires pour effectuer ces heures de vol», a précisé Steeve Noreau.

Cet investissement aidera le nouveau DEC à prendre son envol.

«Nos étudiants vont sortir avec plus d'heures de multimoteurs. Plus d'heures totales de vol. Mais aussi avec une formation de pilote de brousse, a dit M. Noreau. Le programme a été conçu pour répondre aux besoins de l'industrie.»

Avec une flotte qui grimpera à près de 30 appareils, le CQFA aura besoin d'une vingtaine d'employés supplémentaires. Préparer les nouveaux équipements prendra deux ans.

«Tout le temps d'acquérir ces appareils-là, les mettre au niveau du CQFA, la peinture et ainsi de suite. Ça fait quand même quelques années. Et aussi, la disponibilité des appareils usagés, ce n'est quand même pas facile. Donc, on doit quand même se prendre d'avance», a ajouté le directeur.

Le programme du Centre maintient une popularité enviable. Les 40 places disponibles chaque année s'envolent facilement.

«On a au-delà de 400 demandes par année. Alors la demande est encore très forte», a confirmé Steeve Noreau.

Et les pilotes sortent de l'école avec un emploi en poche.

«Cette année, on a 100 % de taux de placement malgré tout ce qu'on a pu vivre au cours des dernières années. Nos étudiants sont encore très en demande. L'industrie a besoin de pilotes», a signalé le directeur.

Les nouveaux équipements entreront en service lors du décollage du nouveau DEC à l'automne 2024.

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