Longueuil annonce des investissements pour son centre d’épuration de l’eau

Félix Lacerte-Gauthier | Agence QMI
Au cours des trois prochaines années, la Ville de Longueuil injectera 101 millions $ pour moderniser les installations d’eau potable et d’eaux usées sur son territoire. Les travaux en découlant impliquent cependant un risque de déversement dans le fleuve.
La première phase se déroulera du 7 au 21 février. «Nous pouvons faire une différence. Il suffit de réduire notre utilisation d’eau, comme revoir la fréquence d’utilisation de notre lave-vaisselle, ou encore, penser à prendre une douche de plus courte durée», a expliqué la mairesse Catherine Fournier, dans une vidéo s’adressant à ses citoyens.
Longueuil devra procéder au remplacement de trois dégrilleurs, qui servent au prétraitement des eaux usées. Pendant chacune de ces substitutions, qui se dérouleront en trois temps, l’usine fonctionnera donc au deux tiers de ses capacités.
En temps normal, ces deux équipements seraient suffisants pour traiter les eaux usées qui arrivent par temps sec. Néanmoins, en cas de fontes des neiges ou de pluies abondantes, jusqu’à 100 millions de litres d’eaux usées non traitées pourraient être versés dans le fleuve.
La tenue des travaux en hiver permet de réduire de 85 % les risques de débordement, selon la Ville.

Le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques a donné son aval à la Ville pour qu’elle effectue les travaux.
Ceux-ci ne devraient avoir aucune conséquence sur l’eau potable dans le territoire de la municipalité, et aucune interruption de service ne sera nécessaire à leur réalisation.
«En tout, ce sont 600 M$ sur 10 ans qui devront être investis pour moderniser les infrastructures et les équipements d’eau potable et d’eaux usées sur le territoire de l’agglomération. C’est un pas dans la bonne direction aujourd’hui, mais beaucoup reste à faire», a indiqué Mme Fournier.