Publicité
L'article provient de 7 jours
Culture

10 ans après «Unité 9», Mariloup Wolfe «ne dit pas non» à renouer avec le jeu

Partager

Victor-Léon Cardinal

2025-04-03T10:00:00Z
Partager

Après avoir réalisé les films Arlette et Coeur de slush, Mariloup Wolfe renoue avec le petit écran, à titre de réalisatrice de la troisième saison du thriller Bête noire. L’artiste nous parle de cette aventure et nous ouvre les portes de son univers.

• À lire aussi: Mariloup Wolfe partage une rare photo avec ses fils et ils ont bien grandi

• À lire aussi: Mélissa Désormeaux-Poulin, Jason Roy Léveillée et Mariloup Wolfe réunis pour un projet surprise

Six ans après avoir réalisé la minisérie Mon fils, qui mettait en lumière la dure réalité d’un jeune homme atteint de schizophrénie, Mariloup Wolfe se lance pour la première fois dans le thriller en signant la réalisation de Bête noire. Un nouveau défi que l’artiste a pris plaisir à relever. «J’avais déjà vu les deux premières saisons et je voulais vraiment décrocher ce poste de réalisatrice. Je suis donc arrivée très bien préparée en entrevue. Je n’avais jamais réalisé de thriller avant. Heureusement, j’ai été bien accompagnée et tout s’est bien passé. On m’a donné carte blanche à la réalisation. Au bout du compte, je suis très fière du résultat final et d’avoir pris part à cette aventure incroyable.»

Soulignons que dans cette nouvelle saison de Bête noire, la psychiatre Éliane Sirois (Sophie Cadieux) et son complice, le policier à la retraite Jasmin Boisvert (Martin Dubreuil), enquêtent sur la disparition d’un jeune garçon, survenue dans un camp de vacances.

Publicité

Savoir s'adapter

Les deux premières saisons de Bête noire ayant été réalisées par Sophie Deraspe et Louis Bélanger, Mariloup Wolfe a dû s’adapter à l’univers de cette série, dont les bases étaient déjà bien établies. «C’était à la fois un bonheur et un stress de travailler avec Sophie Cadieux et Martin Dubreuil, qui avaient joué dans les deux autres saisons. Dès le départ, je suis directement allée les voir pour les mettre en confiance et leur signaler que je ne les laissais pas tomber. De plus, il fallait que j’adapte mon travail au fait que l’intrigue de cette saison se déroule en 20 heures. Je tiens d’ailleurs à souligner l’excellent travail de tous les membres de la distribution.»

Mariloup Wolfe laisse la porte ouverte à l’idée de réaliser une éventuelle quatrième saison de Bête noire. «Les auteurs Patrick Lowe et Guillaume Corbeil semblent être inspirés pour une suite. J’ai déjà manifesté mon désir de reprendre mon poste de réalisatrice. Toutefois, si la production décide de continuer à changer de réalisateur, je comprendrai.»

Des films en développement

Côté cinéma, Mariloup Wolfe travaille toujours, en collaboration avec l’auteure Sarah-Maude Beauchesne, sur la suite de Coeur de slush, sorti en 2023. Pour mémoire, ce long métrage illustrait la vie de Billie (Liliane Skelly), une adolescente de 16 ans vivant un été de grandes premières et de grandes émotions. «Pour l’instant, la première version du scénario est terminée. Le projet n’est toutefois pas encore déposé aux institutions. Une chose est certaine, le tournage ne se fera pas cette année. Peut-être l’année prochaine.»

Publicité

Dans l’attente de cette suite, Mariloup Wolfe travaille à écrire elle-même un tout premier scénario de film, issu de son imaginaire. «J’aimerais présenter un jour un film dont l’idée originale viendrait de moi à 100 %. Je travaille actuellement là-dessus. Je n’ai pas d’autres projets pour l’instant et j’ai besoin d’être créative.»

Un retour au jeu? Pourquoi pas!

Dix ans après avoir prêté ses traits à l’IPL Agathe Boisbriand dans la série Unité 9, à Radio-Canada, Mariloup Wolfe se dit ouverte à renouer un jour avec le jeu. «On a récemment demandé à mon agent si j’étais encore intéressée par le jeu. J’étais un peu déstabilisée par cette proposition. Si je reviens un jour comme comédienne, ça va vraiment dépendre du projet et de qui le réalisera. Je ne dis pas non», confie-t-elle.

Une réalisatrice globe-trotter

Sur le plan personnel, la comédienne et réalisatrice peut se vanter d’avoir beaucoup voyagé ces dernières années. Notamment dans le cadre des tournages de la troisième saison de la série documentaire Le grand move, où elle a suivi une dizaine de familles ayant fait le choix de quitter le Québec pour aller vivre ailleurs. Un beau projet qui l’a menée au Costa Rica, au Nicaragua, en Californie, en Colombie-Britannique et en Alberta. «J’aurais aimé réaliser une quatrième saison du Grand move en Europe, mais le projet n’a finalement pas vu le jour. En plus de ces tournages, j’ai aussi voyagé, grâce au film Coeur de slush, en Allemagne et en Estonie. À travers tout ça, je suis allée visiter Londres et le Maroc avec mes enfants. Je n’ai jamais autant voyagé!»

Publicité

Voyager avec ses fils

Mariloup Wolfe revient d’ailleurs d’un séjour de ski à Banff, en Alberta. Un beau voyage dans lequel elle était accompagnée de ses fils, Miro et Manoé, qui ont 13 et 15 ans. «C’était la première fois que nous allions faire du ski là-bas. Nous sommes restés six jours. Les paysages étaient magnifiques. De plus, lorsqu’on se promenait à Banff, on sentait déjà les brises du printemps.»

Les enfants grandissent vite, et la fière maman tente d’en profiter le plus possible pour voyager en leur compagnie. «Je suis consciente que je vis actuellement mes derniers étés avec mes garçons. Bientôt, mon plus vieux va commencer à travailler et il va se faire une blonde. Je veux donc en profiter pleinement pour voyager avec eux. J’espère d’ailleurs que nous aurons la chance de partir tous ensemble en Europe cet été.»

De jeunes figurants

En dehors des voyages, Miro et Manoé suivent avec intérêt les différents projets de leur mère. «Miro aimerait être réalisateur, plus tard. De son côté, Manoé ne s’intéresse qu’aux jeux vidéos. Mes fils ne me demandent pas de jouer devant la caméra. J’aime toutefois les emmener sur les différents plateaux de tournage. Jusqu’à maintenant, ils ont fait de la figuration dans mes films Jouliks et Coeur de slush. On peut aussi les apercevoir dans une scène du premier épisode de la saison actuelle de Bête noire», souligne-t-elle.

Un père actif

Ayant vécu le deuil de sa mère en 2001, alors qu’elle n’avait que 22 ans, Mariloup Wolfe entretient depuis toujours une belle relation avec son père, Marcel, psychiatre à la retraite. «Mon père a 82 ans et il est super en forme! Il profite bien de la vie avec sa blonde. Il marche, il écoute des séries et il voyage. Avant de devenir psychiatre, il rêvait d’être cinéaste. Il me suit dans mes projets. Il est toujours très heureux et fier de me voir travailler sur des séries comme Mon fils et Bête noire, dans lesquelles le côté psychologique des personnages est mis en avant.»

Publicité

Des partenariats à long terme

Depuis 2017, Mariloup Wolfe est porte-parole de la marque Chevrolet au Québec. Une belle association qui se poursuit encore cette année. «L’an dernier, Chevrolet est devenu un partenaire de l’équipe du CF Montréal. Je serai donc présente aux matchs de saison avec mes fils, qui sont comme moi de grands amateurs de soccer. De plus, je poursuis mes collaborations avec les boutiques San Francisco, auxquelles je suis associée depuis 2019. Ma prochaine collection sortira d’ailleurs en avril. Pour l’instant, je n’ai rien d’autre à annoncer.»

Sur le plan sentimental, interrogée à savoir si elle avait un amoureux dans sa vie, Mariloup précise avoir fait le choix, il y a quelques années, de garder ce pan de sa vie privé. Nous lui souhaitons beaucoup de bonheur et d’autres beaux défis à venir.

Ne manquez pas Bête noire, les mercredis 21 h à Séries Plus.

À VOIR AUSSI:

Publicité
Publicité