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L'article provient de TVA Nouvelles

1,4 million de Canadiens souffrent de la COVID longue

Photo d'archives, AFP
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Anne Caroline Desplanques | Journal de Montréal

2022-12-14T16:48:47Z
2022-12-14T17:21:31Z
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La pandémie de coronavirus n’a pas fini de faire des ravages au pays : plus de 1,4 million de personnes au Canada souffraient de la COVID-19 longue en août 2022, soit 14,8 % des adultes qui ont contracté le virus. Et ce chiffre ne fait qu’augmenter puisque le virus continue de se propager. 

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C’est ce que révèle un rapport publié ce matin par le bureau de la conseillère scientifique en chef du Canada, Mona Nemer, qui compile l’état des connaissances sur ce mal et propose un cadre d’action.

Le rapport souligne que la COVID longue se manifeste de différente façon d’une personne à l’autre. Fatigue chronique, brouillard mental, fonctions respiratoires et cardiovasculaires réduites, affections neurologiques et cognitives, etc., l’éventail des affections est large.

Les femmes et les personnes ayant contracté le SRAS-CoV-2 plus d’une fois sont plus à risque d’être affecté par la COVID longue. Et si les vaccins contre la COVID 19 réduisent considérablement le risque de développer le syndrome post-COVID-19 (SPC), ils ne l’éliminent pas complètement.

Le nombre important de personnes atteintes à des répercussions socioéconomiques importantes tant sur les individus touchés que sur la société. Le marché du travail en prend un coup et les finances publiques aussi puisque les programmes d’aide sociale doivent compenser.

Le Canada n’est pas le seul à subir les ravages de la COVID-longue. « À l’échelle mondiale, les données de différents pays montrent de façon constante que de 10 à 20 pour cent des personnes infectées souffrent du SPC », indique le rapport.

Mais ici comme ailleurs, les scientifiques comprennent très mal les causes de ce mal et appellent à davantage de recherche et de collaboration pour mieux le prévenir et le soigner. Un des moyens d’y parvenir, indique le rapport, est d’« améliorer la collecte et l’échange rapide de données ».

De quoi amener de l’eau au moulin du gouvernement Trudeau qui veut que les provinces et les territoires collaborent à un système national de partage de données en santé en échange d’une augmentation des transferts en santé.

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